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Le groupe de travail interuniversitaire pancanadien sur l’approvisionnement durable
Beaucoup d’établissements désirent arrimer leurs dépenses à leurs objectifs de durabilité en intégrant leurs préoccupations sociales et environnementales à leurs achats de biens et de services ainsi qu’à leurs projets de construction. Les dépenses d’approvisionnement des établissements totalisent plus de cinq milliards de dollars chaque année. Il s’agit donc d’une occasion inouïe d’avoir une influence positive sur l’empreinte sociale, environnementale et climatique du secteur de l’enseignement supérieur.
En 2023, les responsables de l’approvisionnement d’universités de partout au pays ont officialisé leur collaboration en formant le groupe de travail interuniversitaire pancanadien sur l’approvisionnement durable (CASPAR). Plus précisément, le CASPAR est un groupe de discussion collaboratif qui met en commun des ressources, de la formation et d’autres occasions de partage de connaissances pour les spécialistes de l’approvisionnement des établissements membres de l’ACPAU.
Le CASPAR vise actuellement trois objectifs principaux :
- Renforcer les capacités, pour que toutes les universités canadiennes prennent un engagement envers l’approvisionnement durable.
- Conjuguer les efforts, pour élaborer un vocabulaire commun sur l’approvisionnement durable et, lorsque possible, des outils communs (par exemple, des clauses contractuelles types, des outils d’analyse comparative et des indicateurs clés de performance).
- Surveiller les marchés, pour rester informé des enjeux, des normes et des développements en matière de règlementation dans l’enseignement supérieur, et pour promouvoir des pratiques exemplaires.
Le CASPAR est actuellement présidé par Stéphanie Leclerc et Sandra Nelson, respectivement cheffe du programme d’approvisionnement durable à l’Université McGill et directrice exécutive de l’approvisionnement de la University of Toronto. La plateforme Teams du groupe est hébergée par la Queen’s University.
« Nous avons plusieurs fournisseurs en commun, souligne Stéphanie Leclerc (Université McGill). Nos chaînes d’approvisionnement respectives sont exposées aux mêmes risques, par exemple en matière de menaces à la biodiversité ou de travail forcé. Il est donc logique de mettre en commun nos pratiques exemplaires pour atténuer ces risques. »
« C’est avec fierté que nous faisons partie de cette initiative, lancée conjointement avec d’autres professionnels de l’approvisionnement de la Simon Fraser University, de la University of Victoria, de la Queen’s University, de l’OCAD University, de la Carleton University et de plusieurs autres établissements d’enseignement supérieur au pays », se réjouit Sandra Nelson (University of Toronto).
Des délégués des établissements membres de l’ACPAU supervisent les activités du groupe et assurent sa gouvernance (« comité de gouvernance »). Des sous-groupes ad hoc (« sous-groupes de travail ») mènent les projets et les activités selon les besoins.
Le comité de gouvernance est représentatif de la taille et de l’emplacement géographique des établissements membres. Chaque établissement peut affecter un représentant à ce comité. D’autres types de spécialistes et membres institutionnels (autres professionnels de l’approvisionnement, autres représentants des établissements membres dans le domaine, etc.) peuvent également se porter volontaires pour prendre part aux sous-groupes de travail et aux activités connexes, selon les besoins.
Pour vous joindre au réseau bénévole du CASPAR, écrivez à sandy.nelson@utoronto.ca.