Pour la toute première fois, Statistique Canada a mesuré l’impact des activités cybercriminelles sur les entreprises canadiennes, y compris les universités, en réalisant l’Enquête canadienne sur la cybersécurité et le cybercrime.
En 2017, environ une entreprise canadienne sur cinq a déclaré avoir subi un incident de cybersécurité ayant perturbé ses activités. Certains secteurs ont été plus touchés que d’autres : les institutions bancaires (47 % – en excluant les banques d’investissement), les universités (46 %) et les entreprises de transport par pipeline (45 %) ont rapporté les plus hauts taux d’incidents.
Toujours en 2017, plus de la moitié des entreprises touchées ont affirmé que ces incidents de cybersécurité avaient empêché leurs employés d’effectuer leur travail quotidien, et 53 % ont dit que ces incidents avaient empêché l’utilisation de ressources ou de services (p. ex. ordinateur de bureau, courriel). Par ailleurs, près du tiers des entreprises ont dû payer des coûts supplémentaires de réparation ou de récupération, tandis que 10 % ont subi une perte de revenus et 4 % ont dû rembourser des parties externes ou payer une rançon.
L’outil de Statistique Canada permet d’extraire les données spécifiques aux universités pour mieux cerner les types de mesures de cybersécurité en place dans le secteur, les types d’incidents ayant eu lieu, ainsi que les façons dont le secteur a été touché par ces incidents.
Il est à noter que les statistiques montrées dans la série de graphiques fournie par Statistique Canada s’appliquent à 23 secteurs (incluant le secteur universitaire) qui ont mis en place des mesures de cybersécurité ou qui ont subi les conséquences du cybercrime. La publication interactive peut être consultée ici.